La Suisse a pris sa décision : elle ne construira plus aucune nouvelle centrale nucléaire. Quant aux centrales existantes, elles ne pourront fonctionner que tant qu'elles sont fiables. Le site de Mühleberg a déjà été rayé du réseau.

La Suisse se retrouve en 2022 en pleine transition énergétique. Son objectif à long terme est clair : en 2050 déjà, le pays aura réduit à zéro son empreinte carbone. Actuellement, la Suisse fait l’économie de millions de tonnes de CO2 par an et se rapproche ainsi des objectifs climatiques de Paris. Ces objectifs ambitieux engendrent cependant aussi des risques puisque la concentration exclusive sur des énergies renouvelables crée elle aussi une dépendance.

Conséquence : aujourd’hui déjà, une partie de l’électricité du réseau provient de l’étranger en hiver car la quantité de courant produite ici ne couvre pas les besoins effectifs. Mais chez nos voisins aussi, la transition énergétique est une réalité qui engendre une hausse des besoins en électricité. C'est pourquoi l’option d’acquérir à l’étranger le quota d’électricité manquant n'est pas soutenable à long terme pour la Suisse.

Jusqu’à présent, les centrales nucléaires, tout comme les importations de courant des pays étrangers, parvenaient à compenser les carences en électricité. Mais voilà que les centrales sont désactivées et que les importations d’électricité vont se compliquer car les pays voisins font eux aussi le pari des sources d’énergie renouvelables. Alors que faire ?

Nous sommes en mesure d’éviter toute future pénurie d’électricité. Car, sur une année, nous pouvons parfaitement couvrir les besoins en électricité avec du courant suisse. Alors comment faire ? Les spécialistes proposent une série de mesures :

• Il conviendrait de mieux dimensionner les lacs de barrage pour faire face aux pics hivernaux en augmentant leur capacité de stockage.

• Un réseau électrique intelligent permet de réduire les pertes de courant excédentaire par une bonne gestion des consommateurs. La meilleure façon d’y parvenir est de coopérer à l’échelon européen.

• Les solutions de chauffage intelligentes prennent en compte les fluctuations de production d’électricité. La combinaison d’une installation photovoltaïque et d’une pompe à chaleur avec accumulateur tampon est l’une d'entre elles. Elle permet de stocker la production excédentaire sous forme d’énergie thermique.

• D’une manière générale, nous avons besoin d’augmenter les capacités de stockage du courant excédentaire. Pour cela, le plus grand potentiel actuel réside dans la technologie Power to Gas et les nouveaux systèmes de stockage du courant.

Les experts s'accordent sur une chose : la Suisse dispose d'excellents atouts pour la transition énergétique. Que ce soit au niveau des conditions naturelles ou des progrès techniques, nous sommes sur la bonne voie ! 

Il convient toutefois de renforcer encore la prise de conscience de tout un chacun. Il est par exemple peu vraisemblable que l’Union européenne entrave, voire refuse les importations d’électricité vers la Suisse. Après tout, les pays voisins profitent eux aussi des exportations d’électricité. Mais il est possible de régler une grande partie du problème au sein des maisons individuelles suisses. Des solutions existent, comme le Hoval EnergyManager PV smart, qui transforment en chaleur le courant excédentaire produit par le système photovoltaïque. Il vaut la peine de suivre de près de tels innovations, progrès et développements !

Dans notre rôle d'entreprise leader de la branche du chauffage, ventilation et climatisation, nous sommes conscients de notre responsabilité envers l’énergie et l’environnement ! D'entente avec nos partenaires spécialisés, nous nous efforçons notamment de développer les solutions les plus efficaces possible pour les propriétaires. Dans ce cadre, les émissions ne sont pas le seul aspect en jeu. Nous prenons toujours davantage conscience de la consommation de courant. Cette situation permet de mettre diverses options en évidence, telles que l’intégration d’un système photovoltaïque, le remplacement d’appareils énergivores comme le chauffe-eau électrique et l’optimisation générale de l’efficacité énergétique.

D'après la Statistique de l’énergie suisse, la consommation totale de courant se montait en 2020 à 56'000 gigawattheures (GWh). Durant l’hiver, la quantité d’électricité importée avoisinait les 9'000 GWh. Selon les scénarios, ce quota pourrait excéder 20'000 GWh en 2040. Surtout si l’on considère que les pompes à chaleur, véhicules électriques et énergies renouvelables vont encore gagner en importance. 

Diverses branches sont impliquées dans la solution du problème. La branche CVC est toutefois la plus concernée : en augmentant massivement le nombre de panneaux photovoltaïques, nous serions, en 2040, aptes à exploiter pleinement le potentiel solaire et produire en hiver quelque 10'000 GWh. En agrandissant également le parc éolien, nous pourrions, en 2040, couvrir 80 pour cent environ du déficit de courant. Cependant, la manière dont la situation va évoluer et quelles subventions permettront de développer ces potentiels restent incertaines. 

Ce qui est sûr, c'est que d'autres mesures seront nécessaires pour assurer un approvisionnement en électricité autonome. Il est ainsi grand temps d'exploiter le potentiel que recèlent les énergies du bois, du soleil et du vent ainsi que la biomasse. Dans ce contexte, les propriétaires se tourneront avant tout vers l’énergie solaire : une installation photovoltaïque combinée avec une pompe à chaleur fonctionne de manière entièrement autonome, réduit les coûts d’énergie et s'avère un bon investissement pour chaque bien immobilier. 

Avez-vous besoin d’aide, de conseils ou d’informations complémentaires ? Peu importe que vous installiez une pompe à chaleur, une chaudière à granulés de bois ou des capteurs solaires photovoltaïques, vous trouverez en Hoval un partenaire expérimenté, compétent et responsable. Prenez contact avec nous pour convenir d’un entretien-conseil sans frais et sans engagement !