PartnerInterview «Nous connaissons une pénurie de personnel qualifié - nous devons revoir notre copie»
PartnerInterview «Nous connaissons une pénurie de personnel qualifié - nous devons revoir notre copie»
Dominic Senn est directeur de Müller + Hänni AG et partenaire Hoval depuis maintenant onze ans. Lors d’un entretien avec Hoval, ce technicien du bâtiment évoque les aspects de la branche qui actuellement le touchent le plus.
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Monsieur Senn, dans quelles circonstances avez-vous rejoint la branche CVC? Qu’est-ce qui vous y a attiré?
Est-ce que l’option de «faire de son passe-temps sa profession» vous sollicite encore?
En quoi votre entreprise est-elle différente – où se situent concrètement ses compétences clés?
Nous ne nous voyons pas comme des vendeurs mais comme des experts.
Vous avez évoqué le sujet des ‘collaborateurs qualifiés’. Du fait que vous formez aussi des apprentis, constatez-vous un manque de personnel qualifié?
La branche a-t-elle changé depuis vos débuts dans la vie active? Le cas échéant, de quelle manière concrètement et jugez-vous cela positif ou négatif?
Qu’en est-il de la conscience des propriétaires?
Il est impératif de former suffisamment de personnel qualifié aussi dans les métiers artisanaux pour bien négocier le tournant énergétique.
Depuis quand collaborez-vous avec Hoval Suisse? Comment avez-vous entendu parler de cette entreprise?
Comment percevez-vous la collaboration avec Hoval? Quelles expériences ou quels défis vous ont particulièrement marqués?
J’apprécie grandement le partenariat avec Hoval. Pour citer un exemple, on nous demande régulièrement notre avis sur des produits ou si des améliorations pourraient être envisagées. Il nous arrive aussi de mettre conjointement en œuvre des installations prototypes que nous continuons ensuite entre experts à perfectionner. C’est ce que moi j’appelle un partenariat: quand la notion de réciprocité est présente, que les échanges se font d’égal à égal et que ce qui en ressort est constructif.
Mon histoire personnelle joue bien évidemment aussi un rôle: en tant qu’apprenti, j’ai installé ces produits et aujourd’hui je peux participer à leur développement. Et cela me réjouit vraiment.
Je me souviens tout particulièrement des installations que nous avons montées ensemble. Et parce que chaque projet représente un nouveau défi, je me rappelle chaque installation. Cela va des appareils que nous avons installés sur des bateaux jusqu’à des projets sur lesquels personne n’aurait misé. Au final, nous avons réussi tout ce que nous avons entrepris en-semble.
Où voyez-vous les avantages concrets d’une collaboration avec Hoval?
Hoval est encore et toujours une entreprise familiale, comme la nôtre, et cela se ressent. On nous accorde du temps et de l’attention et on est à l’écoute de nos préoccupations.
Ce que Hoval souhaite, c’est fournir des produits hors pair. Ce que nous voulons, c’est susciter l’engouement de nos clients pour ces systèmes et compétences. Au bout du compte, nous avançons dans la même direction.
Si nous parvenons à utiliser les ressources de la nature et à les lui restituer après usage, nous aurons réussi à créer l’innovation.
Où ressentez-vous le mieux la composante familiale chez Hoval?
Avez-vous déjà retiré des avantages de votre statut de partenaire (PartnerClub Hoval), par exemple par un contact plus étroit avec Hoval ou avec les primes proposées?
Hoval s’engage à assumer une responsabilité pour l’énergie et l’environnement! Partagez-vous cette vision et comment pouvons-nous concrètement assumer cette responsabilité avec vous?
Selon vous, où en sera la branche dans dix ans? Quels sont à votre avis les défis auxquels les fabricants tout comme les installateurs et les planificateurs devront faire face?
De votre point de vue, de quelle innovation la branche CVC a-t-elle encore besoin?
À mon avis, nous comptons déjà un nombre élevé d’innovations et de développements continus. Ce qui comptera à l’avenir aussi, c’est de prendre en considération le cycle dans son entier, de la conception et l’exploitation énergétique jusqu’à l’élimination. À ce niveau-là, les potentialités sont encore très nombreuses.
Je pense que si nous parvenons à utiliser les ressources de la nature et à les lui restituer après usage, nous aurons réussi à créer l’innovation.
Admettons que vous soyez un propriétaire privé. Quels systèmes de technique de chauffage et de climatisation installeriez-vous dans votre maison et pourquoi?
• un système photovoltaïque
• une pompe à chaleur air/eau Belaria pro comfort, y compris la commande avec HovalConnect et EnergyManager PV smart.
• en combinaison avec le refroidissement par accumulateur frigorifique
Comment jugez-vous personnellement le MoPEC 2014?
Le MoPEC représente une très bonne base pour réduire les émissions de CO2. Toutefois, il manque encore un complément définissant les combinaisons entre tous les composants. Actuellement, ce sont principalement les chauffages qui sont concernés par la loi. L’isolation des bâtiments, la consommation domestique et le photovoltaïque sont des aspects qu’il faudrait prendre en considération dans le cadre d’un système optimisé. Au lieu de cela, on a défini des mesures pour chacun de ces composants sans déterminer une possible coordination entre eux.
Le mot d’ordre est de coordonner: de mon point de vue, il serait très utile d’adopter des lois énergétiques générales plutôt que plusieurs petites prescriptions appliquées individuellement par les cantons.
La Suisse peut réduire ses émissions de plus 76% mais il faut pour cela un modèle harmonisé. C’est la seule manière de parler tous le même langage et d’atteindre ensemble cet objectif.
Monsieur Senn, nous vous remercions vivement de cet entretien instructif!
Mon histoire personnelle joue bien évidemment aussi un rôle: en tant qu’apprenti, j’ai installé ces produits et aujourd’hui je peux participer à leur développement.